Le bâtiment devenu intelligent et connecté porte au centre de ses préoccupations la performance et dans une autre mesure l’occupant et son confort, modifiant progressivement la destination des ouvrages en phase avec les aspirations des consommateurs immobiliers.

La prolifération des projets de construction durables et performants s’inscrit dans une évolution globale du marché immobilier.

En créant une « valeur verte » qui se définit comme la différence sur un marché donné entre le bâtiment performant, économe en énergie et intelligent souvent labellisé, et le reste du parc immobilier qui devient de fait obsolète, le verdissement immobilier est en passe de devenir la norme.

La valeur verte peut aussi se traduire par une diminution de la valeur des biens à faible performance énergétique (décote verte).

Selon un article rédigé par le groupe de réflexion "Valeur Verte en pratique", l'immobilier durable devientun moyen de réduire le risque d'obsolescence.

La valeur verte ne se traduit pas directement en termes mathématiques au regard des charges (réduction des coûts de chauffage, d’entretien…) : sa transcription ressort de l’attractivité de l’immeuble, comme de sa liquidité ; elle correspond à « la différence de valeur entre des biens immobiliers équivalents mais à performance environnementale différente »[1] et s’appuie sur les labels, certifications et la réglementation.

 


[1] Immobilier et valeur verte, Etat actuel de la réflexion, décembre 2013 Plan Bâtiment Durable